Avec ses 11 millions 658 habitants en 2019, les enfants âgés de moins de 18 ans représentent presque un tiers de la population totale (31,7 %) soit environ 3,7 millions personnes (INS 2019) Cette population jeune avec cette ampleur offre une opportunité à saisir pour réussir les transformations des résultats économiques et sociaux, tout comme la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
Dans ce registre, autant d’axes donnent matière à réflexion pour citer le changement climatique, l’économie verte, le stress hydrique, les énergies renouvelables et la crise sanitaire.
C’est dans ce sens que se situe l’intervention de l’UNICEF en tant qu’un acteur principal, en partenariat avec le ministère de l’environnement et les autres ministères impliqués dans l’adaptation aux changements climatiques. Il s’agit de mettre en place une recherche –Action participative menée par une frange de jeunes (8-24 ans) pour assimiler les défis engendrés par les changements climatiques.
Ces changements peuvent impacter négativement les écosystèmes, aussi les communautés humaines que l’environnement dans son intégralité. Et comme les gaz à effet de serre sont principalement produits par l’être humain ; considéré à juste titre comme l’agent causal principal ; c’est dans les communautés humaines qu’il faut puiser pour trouver le bout du tunnel …
Analyser les progrès enregistrés, inciter à entreprendre des engagements innovants au sein de leurs communautés. Une entreprise qui ciblant à engager les jeunes dans leurs cercles à l’affût de nouvelles connaissances pour en faire des acteurs par le biais de perspectives et actions.
C’est un programme soutenu par l’UNICEF mené par des partenaires gouvernementaux, il comporte 5 phases établies au préalable.
Pour ces termes du projet cités, « l’associatif » se présente comme une composante incontournable à un timing opportun où les voix s’élèvent appelant à opter pour la sensibilisation sur les changements climatiques.
C’est le cas de l’association Réseau Enfants de la terre fondée en Mai 2011 qui a œuvré depuis sa création à honorer ses engagements envers ses partenaires nationaux et internationaux en développant des compétences de gestion de projet qui s’articule sur trois axes : l’éducation au développement durable, la justice environnementale et les alternatives du développement local.
Avec une présence massive en tant qu’acteur dans divers rassemblements (COP Marrakech 2016, Ramsar COP 2016 …), cette association est inscrite sur la plateforme « GLOBAL Climate Pledge ».
Son champ d’action s’élargit sur les 24 gouvernorats du pays en partenariat avec l’UNICEF. Il s’agit de soutenir des espaces d’échanges fructueux entre les jeunes pour renforcer leurs capacités à s’engager dans les études menées et soutenues par l’UNICEF en partenariat avec les acteurs gouvernementaux.
Le processus se schématise par la formation des jeunes et les méthodes de collecte des données tout en étant accompagnés et soutenus par l’ONG.
Des ateliers de travail, des workshops après l’identification de 240 jeunes chercheurs impliqués dans ce PAR (projet action participative) et qui seront appelés à véhiculer les 5 phases du projet pour 5000 jeunes à travers le territoire. C’est le créneau pour se fixer sur le profil de ses jeunes chercheurs appelés à intervenir dans les milieux ruraux et citadins.
De par sa portée scientifique inhérente à l’environnement, ce sera une opportunité idoine pour permettre aux jeunes d’exercer leurs droits en leur offrant l’occasion de promouvoir des changements positifs en clamant haut leurs voix pour défendre la bonne gouvernance et amener ainsi les décideurs à prendre les décisions rigoureuses.